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Les 3 et 4 avril, nous nous sommes rendus au SITEM, le salon international des musées, des lieux de culture et de tourisme. Nos rencontres et les discussions avec les partenaires et les professionnels mettent en avant plusieurs tendances marquantes :
Sur les 14 conférences présentées, quatre abordaient la réduction de l’impact environnemental des expositions, faisant de ce thème le plus représenté.
Le collectif de scénographes XPO présentait un manifeste listant 50 propositions concrètes tout au long du cycle de vie d’une exposition.
Réparti autour de 6 phases, le manifeste appelle « une révolution méthodologique préconisant la constitution d’équipes interdisciplinaires, la refonte des modalités de la commande et la formation de tous les professionnels de l’écosystème. »
C’est une excellente ressource pour les professionnels souhaitant adopter des pratiques durables. Les propositions couvrent des aspects variés, de la conception à la déconstruction, en passant par le transport et l’utilisation de matériaux écoresponsables.
Plusieurs exposants ont engagé dans leur société un travail en profondeur de formation et d’amélioration de leurs pratiques. Le témoignage de Lucas Reboul de Kaléo est très enrichissant.
« L’écoconception doit ainsi être envisagée dès les premières étapes d’un projet. Cette démarche ne peut se faire sans que les commanditaires et les institutions acceptent de modifier leurs pratiques. Elle ne peut s’envisager sans une formation de la filière. »
La formation et l’amélioration continue des pratiques internes montrent une volonté de transformation durable qui se diffuse dans tous les métiers.
Les technologies et contenus immersifs ont également été à l’honneur. La société NADK a reçu l’Innovation Award 202. Ses constructions 3D d’architectures disparues, inachevées ou jamais réalisées (re) donnent vie à des patrimoines perdus ou inaccessibles, offrant aux visiteurs une exploration interactive et éducative des structures historiques.
Ces avancées technologiques ouvrent de nouvelles perspectives pour les musées, en enrichissant l’expérience des visiteurs grâce à des outils innovants et immersifs.
Plus loin dans l’immersion, le son est une autre tendance majeure. La victoire de Nuits noires, représenté par Elodie Parmentier, au start-up contest 2024 le démontre. Leur approche unique de création de contenus sonores immersifs vise à associer excellence et accessibilité pour rendre visibles les aspects invisibles des expositions.
L’immersion sonore permet de sublimer, préserver, valoriser vos histoires et vos savoirs avec la plus grande des subtilités, et ce, pour différents usages pérennes. Vous pouvez transporter vos publics dans votre univers en stimulant leurs imaginaires.
L’usage du son immersif peut profondément enrichir l’expérience des visiteurs en leur offrant une immersion sensorielle totale.
Le SITEM 2024 a mis en avant des initiatives qui font vivre des expériences. Expériences qui s’ancrent dans le réel en utilisant de nouvelles technologies et procédés. Qui s’ancrent dans le réel en prenant en compte les contraintes écologiques et une quête de sens toujours plus présentes. Un paradoxe ?
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